Au coeur du vignoble alsacien
Notre Domaine est situé au coeur d'une région riche en histoire, à mi-chemin entre Strasbourg et Colmar, à proximité de Sélestat.
Le vignoble alsacien s’étend sur une bande étroite du piémont des Vosges, de Cleebourg au nord jusqu’à Thann dans le sud.
Comme vous pouvez le voir sur la carte du vignoble d’Alsace (ci-contre), notre vignoble est situé à peu près à mi-parcours sur la Route des Vins d’Alsace.
Depuis les collines de Dambach-la-ville, lorsqu’il fait beau (surtout en été et en automne), il est possible de voir clairement Strasbourg et sa cathédrale, ainsi que les Alpes Suisses.
La superficie de notre Domaine familial est de 18 ha, alors que celle de l’ensemble du vignoble alsacien est de 15 527 ha au total. Une petite partie de notre vignoble est classée en Alsace Grand Cru Frankstein. Nous y cultivons le Riesling et le Gewurztraminer.
Une philosophie
Les voyages, le sport, la montagne...
La terre, la vigne...
L’inspiration d’un homme…
Né au milieu d’un patrimoine culturel familial alsacien, ma devise: partager les émotions !
S’ouvrir à la découverte, à l’expérimentation, à l’évolution sans négliger les valeurs du passé pour transmettre.
Aujourd’hui cela ce traduit pour moi par la fierté de voir aboutir mes vins sur bon nombre de grandes tables et de celles des épicuriens.
J’attache une importance primordiale à la qualité du terroir, mes vignes vont y puiser les composants nutritifs de mes raisins restitués dans mes vins.
Des sols sains, vivants et naturels , d’aspect verdoyant. Une observation régulière me permet d’intervenir pour améliorer le bien-être de ma vigne.
Les semis composés assurent l’apport de matière organique évitent l’érosion limitent les risques de sécheresse et assurent une bonne aération et activité microbienne du sol.
Seuls les contours des pieds de vigne et leur ligne seront binés. Le travail est manuel pour éliminer les surplus (yeux, pampres bourgeons) et permettre de porter les raisins en quantité optimale pour une qualité idéale.
L’état sanitaire sera maintenu par des pulvérisations de composition biologique.
Récoltés à la main , mes raisins sont transportés dans le pressoir sans jamais êtres écrasés grâce à l’utilisation d’une benne vibrante.
Cette technique nous permet de préserver l’intégralité du raisin en vue de son pressurage.
Les jus issus du pressoir s’écoulent par gravité dans les cuves de débourbage, le lendemain ces jus qui auront déposé leurs bourbes seront mis en cuve de fermentation.
Nous suivons quotidiennement par prélèvement l’évolution de la température et de la densité pour une bonne maitrise de la fermentation.
Nos vins sont pour la plupart élevés en foudre de chêne pendant près d’une année avant mise en bouteille.
Nous les laissons ensuite vieillir pour leur permettre une bonne maturité avant consommation.
Avec un Domaine aux parcelles principalement situées en pente, l’enherbement des rangs engagé par Jean Louis Dirringer est poursuivie.
Les orientations culturales sont définies annuellement, la veille des vendanges par l’élaboration d’un bilan foliaire et sanitaire de chaque parcelle.
Méthode synonyme de culture raisonnée.
L’environnement législatif nous a mené à officialiser nos pratiques décennales par la certification du Domaine en Haute Valeur Environnementale conjointement à une actuelle reconnaissance de conversion en Bio.
Une Histoire de famille
Au 19ème et au début du 20ème siècle, les ancêtres et grands parents de Martial vivent de la polyculture.Emile Dirringer et Madeleine Nartz cultivent blé, pomme de terre, betterave et vigne. Ils s’occupent également de leur bétail pour subvenir à leurs besoins.
La cave de 1738 et le vieux pressoir daté de 1656 témoignent d’un passé viticole bien plus ancien, le vin étant alors destiné à la consommation propre.
1935 : naissance de Jean Louis Dirringer, papa de Martial et année de la création des AOC en France.
Collégien à Besançon pour l’apprentissage du français il poursuit ses études dans la viticulture au Lycée de Rouffach.
Il est forcé d’abréger sa formation pour venir en aide au domaine familial en soutien à son père malade.
En 1961 il épouse Marie Rose Ruhlmann, fille de vignerons du village et ensemble poursuivent la polyculture.
Le travail est manuel, le cheval est utilisé pour le travail de la terre.
Le vin est vendu en petits tonneaux à des négociants et le lait de leurs vaches à une célèbre pâtisserie de la petite cité.
1962 : naissance de Martial et entrée en AOC du vignoble alsacien.
En 1964, suite au remembrement rural, ils font le choix de s’orienter exclusivement vers la viticulture et investissent dans la mise en bouteille.
Des emprunts importants sont nécessaires pour s’équiper en cuverie, matériel, équipements pour la vigne, construction d’une nouvelle cave...sans oublier le foncier et l’achat progressif de nouvelles vignes pour passer de 2 hectares à plus de 12 hectares lors de la création d’un GAEC associant leur fils Martial.
Ils développent leurs ventes au particulier par leurs amis et relations, se font connaitre dans les meilleurs restaurants et brasseries de Strasbourg.
La route des vins d’Alsace inaugurée en 1953, draine beaucoup de touristes : dans la maisonnette au bord de la route on fait connaître les réputés vins blancs en tenue traditionnelle alsacienne.
Les gens se déplacent chez le vigneron pour acheter leur vin. Le vin est livré lors des fêtes d’associations diverses (carnaval, fête de la choucroute, fêtes de famille, fêtes religieuses…etc)
1983 : outre les 7 cépages, les Dirringer se lancent dans l’élaboration du Crémant d’Alsace
1988 : Martial s'associe à son père et se prépare à la reprise du Domaine
1995: La société actuelle est créé sous le nom de EARL DOMAINE DIRRINGER, Martial reprend les rênes de l'entreprise alors que Jean-Louis part à la retraite
2006: La surface de vignes en propriété sera augmentée par l’apport des vignes de l'oncle, retraité cessant son activité.
2015: Création d'un espace de dégustation et de vente intégré à la cave historique
A cette même époque, Catherine Dirringer rejoint le domaine pour développer la partie commerciale